Certains insectes « chantent », mais chacun d’eux a sa propre méthode.
Ainsi, ce sont les mâles qui chantent chez les cigales (dès que la température est suffisamment élevée – environ 25 °C) en faisant vibrer des expansions situées de chaque côté de leur abdomen, appelées cymbales. La cymbalisation est le résultat de la déformation d’une membrane (un peu comme le couvercle d’un bidon) actionnée par un muscle. Le son produit est amplifié dans une caisse de résonance et s’évacue par des évents. La fréquence et la modulation de la cymbalisation caractérisent les différentes variétés de cigales. Le but de cette cymbalisation est d’attirer les femelles de la même espèce.
Les grillons, quant à eux, frottent leurs tibias sur une nervure de leurs ailes antérieures rigides, appelées élytres, de la même manière qu’un archet sur les cordes d’un violon. Sauterelles, criquets et courtilières (encore appelées « taupes-grillons »), utilisent la même méthode… On appelle cela la stridulation.
Dans tous les cas, il s’agit de chants très mélodieux pour les amoureux de la sieste que nous sommes au Relais du Vert Bois !
LE CHANT DES INSECTES
Comments are closed.