Seulement 20% de la surface non gelée de la terre subsiste encore à l’état naturel, et cette proportion comprend les déserts et les steppes… Le reste est utilisé soit comme zone d’habitation, soit pour des cultures, des pâturages ou encore des forêts exploitées.
Près de 80% des terres émergées auraient été transformées par l’homme. D’après la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’agriculture et l’élevage utilisent près de 40% de la surface émergée de la planète. Les villes et les routes s’étalent sur 2% de la surface de la planète. Quant aux 58% restants, principalement des forêts, rares sont les zones n’ayant jamais eu à subir l’influence de l’homme. Même le cœur de la forêt amazonienne garde encore des traces de l’activité d’agriculteurs qui remontent à plus de 2500 ans.
Par ailleurs, au-delà d’une action directe sur les paysages, l’homme influence l’ensemble de la nature via la pollution de l’eau, des sols et de l’air ainsi qu’à travers les pluies chargées en azote (issu des activités agricoles ou d’élevage) ou le réchauffement climatique. La preuve : situé à plusieurs milliers de kilomètres des activités humaines, l’Arctique est contaminé, via les courants atmosphériques et marins, par des polluants organiques d’origine industrielle, agricole ou domestique (les POPs, ou polluants organiques persistants).
Les océans ne sont pas épargnés. Traversés par des bateaux, qui participent à l’introduction d’espèces envahissantes, ils s’acidifient à cause des émissions de dioxyde de carbone et la surpêche bouleverse leur écosystème. Autant dire que la nature réellement sauvage n’existe presque plus et qu’il est vitale de prendre très grand soin des espaces encore non touchés directement par l’urbanisation…
PRESQUE PLUS DE NATURE VIERGE
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