C’est le plus commun des rapaces français et, durant l’été, l’un des oiseaux de proie les plus faciles à observer…
Reconnaissable en vol grâce à ses ailes pointues et sa longue queue, le faucon Crécerelle peut toutefois faire penser à l’Épervier d’Europe.
Son cri est une succession de sons aigus « Ki-Ki-Ki » émis de façon répétée. On dit que le faucon « réclame » Ce chant particulier lui a valu le fameux nom de Faucon « crécerelle »
Avec la buse, le faucon crécerelle est le rapace diurne le plus commun en Europe et le seul qui niche jusque dans le centre des très grandes villes dans une grande variété de sites, y compris les toits de bâtiments et les cavités des arbres.
Le faucon crécerelle a la particularité de ne pas construire de nid : il occupe celui d’un autre oiseau (souvent celui de la corneille noire) ou pond directement sur le replat d’une falaise, dans une cavité de bâtiment, d’arbre ou dans un nichoir, en ville, en lisière de forêt ou sur des pylônes électriques.
Il se nourrit surtout de petits rongeurs (souris, mulots, campagnols et jeunes rats), mais capture aussi des petits oiseaux (comme les moineaux), des reptiles, des amphibiens et des gros insectes. Sa technique de chasse est bien connue : il effectue un vol sur place, entre 10 et 40 m de haut (appelé «vol en Saint Esprit»), puis fonce sur sa proie en piqué. Il chasse plus rarement à l’affût, souvent perché sur un piquet ou une clôture.
Lorsqu’il mange, le faucon crécerelle recouvre sa proie des ailes pour éviter de se la faire voler. Les débris indigestes sont crachés en « pelotes ».
Il est facile à reconnaître grâce à son habitude de voler sur place pour repérer ses proies. Ce mode de chasse le distingue de la plupart des autres oiseaux prédateurs. On le voit aussi planer, les ailes immobiles, face au vent. Le vol sur place lui permet d’examiner rapidement de vastes étendues de terrain.
Le faucon crécerelle est un solitaire qui vit en couple uniquement pendant la période de reproduction.
On retrouve le faucon crécerelle dans la totalité de l’Europe, en Afrique (notamment en Tunisie, en Algérie, au Maroc) et en Asie. Le Faucon crécerelle bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire.Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.
Les populations sont en déclin presque partout, sans doute à cause de l’intensification constante de l’agriculture, supprimant les prairies qu’il affectionne pour chasser.
JOLI FAUCON CRÉCERELLE
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