A défaut d’amener la présidente du Brésil Dilma Rousseff à renoncer au projet de barrage de Belo Monte, la conférence Rio+20 en juin dernier, la Coupe du Monde de football (en 2014) et les prochains Jeux Olympiques d’été (qui auront lieu à Rio de Janeiro en 2016) « obligent » tout de même le Brésil à renforcer sa politique environnementale.
A l’échelle fédérale, un plan d’action signé par le gouvernement de l’État de Rio de Janeiro devrait par ailleurs contribuer à endiguer la déforestation de la forêt atlantique – laquelle s’étendait originellement sur toute la longueur du littoral – et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre durant la grand-messe du sport.
Les zones qui recevront les boutures ont en effet d’ores et déjà été définies et toute entreprise qui sera révélée coupable de déboisement devra replanter. Afin d’accompagner la démarche, un site Internet sera par ailleurs mis en ligne le mois prochain pour que chacun puisse suivre le processus.
Cette initiative sert également la société dans son ensemble puisque les 15 pépinières qui seront créées dans le nord-ouest de l’État et le programme de plantation d’hévéas et d’extraction de latex qui les accompagnera généreront près de 5 000 emplois.
Les 200 000 euros investis dans cette campagne d’ici fin 2015 devraient enfin faciliter la sauvegarde de la biodiversité en recréant un écosystème viable. Il ne reste plus qu’à connaître la réaction des entreprises concernées…