Relais du Vert Bois – Gite Normandie pour 8 personnes

UN CACATOES AGILE ET PEDAGOGUE

Le cacatoès de Goffin est habile du bec et des pattes. Cette espèce de perroquet indonésien est non seulement capable de manier des outils mais également de transmettre ce savoir…
Douze congénères ont été confrontés à Figaro, un jeune oiseau de 3 ans capable de sculpter des bâtons pour récupérer des noix placées derrière une grille. Trois d’entre eux ont su reproduire et même améliorer le processus.
Les perroquets ont beau être de piètres manipulateurs d’outils à l’état sauvage, certains élevés en captivité parviennent à développer des facultés dignes des plus grands artisans. C’est le cas de Figaro, un petit cacatoès de Goffin, qui réside actuellement dans la volière d’un centre de recherche près de Vienne. L’oiseau est en effet capable de fabriquer des morceaux de bois de taille adéquate pour récupérer la nourriture hors de sa cage. C’est en observant le petit perroquet jouer avec un caillou que les chercheurs se sont rendus compte de ses capacités.
A un moment donné, alors que la pierre se retrouve malencontreusement de l’autre coté de l’enclos, Figaro attrape un petit bâton qu’il passe à travers le grillage pour récupérer son dû. Pour pousser un peu plus loin cette observation, les chercheurs de l’Université de Vienne décident de mener une série d’expériences consistant à placer une noisette hors de l’enclos et de la portée du bec et des griffes de Figaro. Au grand étonnement de tous, Figaro n’est pas allé chercher un bâton, mais a commencé à arracher un morceau de la poutre de la volière. Il l’a ainsi couper pour qu’il soit juste de la taille et forme adéquate pour s’en servir comme un outil de ratissage et récupérer la noisette.
Aussi étonnant que cela puisse paraître Figaro façonne presque à chaque fois un nouvel outil ou modifie un vieux afin d’adapter la taille et la forme à la tâche à effectuer. La façon dont il a appris à inventer ces outils n’est pas encore tout à fait claire pour les chercheurs. Néanmoins, leurs observations semblent montrer que certains animaux, au cerveau particulièrement développé, sont capables de fabriquer et utiliser des outils spontanément, même si ce n’est pas dans les habitudes de leur espèce.
L’étude confirme ce que l’on suspectait depuis les années 1960 : le maniement d’outils n’est en rien réservé à l’homme ni aux primates. Plusieurs espèces d’oiseaux, notamment des corvidés, en sont également capables.

Comments are closed.